mercredi 6 avril 2011

Jo, deuxième couche



Oui. J'en remets une couche. C'est nécessaire. Et je mets même la photo en très grand, parce qu'elle le vaut bien.


En effet, si vous n'avez toujours pas écouté/acheté/télechargé/streamé Gown de Jo Hamilton (voir précédent post ici), please, please, please... faites-le ! S'il y a une base académique incontestable sur cette artiste, pour en arriver à un tel résultat, il est moins saillant que sur le travail d'une Agnès Obel, par exemple. Ça, c'est pour une première comparaison. Nous dirons que Hamilton est à fond dans l'orchestration.

Elle continue un travail tout aussi créatif, déjanté, harmonieux, subtil et perfectionniste que celui d'une Kate Bush. Ici, c'est le deuxième comparatif. Mais attention : je ne parle pas de ce qui est le plus connu de Kate Bush, car avec elle, la partie émergée de l'iceberg est... la moins bonne. Bah oui, c'est comme ça, que voulez-vous. Laissons un "Babushka" de côté, s'il vous plait.

Allez : jamais deux sans trois. En guise de dernière comparaison, j'ajouterais la plus grande ambassadrice de l'Islande : Björk. Si vous la trouvez trop electro, trop bizarre, Jo hamilton s'impose donc à vos exigeantes oreilles.

J'insiste sur un morceau : Paradise, qui porte si bien son nom. Jo nous emmène dans un film. Très doux, calme, serein. Nous sommes entourés d'amis. Ils parlent, c'est une très bonne soirée tranquille. Jo n'intervient qu'au bout de 2 minutes, elle vient poser sa voix... un voile de douceur. Une volute. Oui : une volute du petit pétard, un bédo, un spliff, un stick qui tourne. Parce que ce roulage, dans quelques temps va vous faire un effet incroyable. Vous allez être emporté sur un nuage, un coussin de ouate, un havre de paix et de relaxation.

Ce morceau, Paradise, est addictif.

Le reste de l'album l'est aussi au travers des redécouvertes que l'on fait. Il est bon de goûter encore et encore à cet album. A chaque écoute, ce sont de nouveaux détails qui émergent, qui sortent comme par enchantement. Oui : enchantement.

Enjoy, enjoy... again & again, please ;)

Peace & B wild

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